Marie de Hennezel / 'Euthanasie" & loi française - "Notre lien à l'invisible"

Deux remarques au sujet de l'euthanasie /

- J'ai entendu le témoignage d'un médecin, à la radio, il y a quelques mois. Il racontait le souvenir qu'il avait d'un patient.  Un peu âgé, un peu mal en point, mais pas mourant. Et puis un jour les enfants du couple ont décrété que leur mère n'en pouvait plus, qu'il fallait... en  finir.

Le malheureux patient, pas mis au courant (pas la peine de le consulter !?!) était tout heureux de voir "tout le monde autour de lui". 

Comme un "chien" qui n'amuse plus, qui sent la maladie, qui encombre...  il a bel et bien été euthanasié alors que bien des aménagements auraient été envisageables -

L'hôpital à domicile,les services de soins palliatifs existent. Vraie avancée sociale, ils n'ont jamais été développés sur l'ensemble du territoire français.  Faut comprendre. Ca coûte de l'argent. Et puis enfin pourquoi s'encombrer de vieux ? (que nous devenons tous un jour. Mais on préfère l'oublier )

- La France (à cause de ses fondations judéo-chrétiennes avancent certains ) ne traite pas la douleur des patients à la hauteur des possibilités (morphine, autres... )

Or la douleur, quand elle est prise en compte et traitée efficacement, permet aux patients de retrouver un vrai confort de vie. Et permettrait  bien souvent de voir disparaître la "volonté" d'en finir chez les patients atteints de maladies incurables, douloureuses, invalidantes.

La loi déplace le problème et risque d'en créer de nombreux autres au sein de familles, d'une société en déliquescence...

Et lors du Covid... que de "décès" ont été provoqués dans les EPHAD par le "Rivotril" administrés aux personnes âgées exclues des possibilités de prise en charge https://youtu.be/GWtZVp1es-k - ( comme d'ailleurs l'ensemble de la population, éloignés de ses médecins traitants... lesquels étaient interdits de prescrire des médicaments peu coûteux et efficaces...  )

Nous sommes menés par des politiciens peu "raisonnables" - Et prôner l'euthanasie ( comme à l'autre bout de la vie l'arrêt d' une grossesse jusqu'à 9 mois) ne paraît pas être des actes  si urgents, ni si glorieux pour une "société".