AQUITAINE / BORDEAUX - "Les Mascarons", détails architectural du siècle d'or bordelais ( 18ème siècle ) - Lien ...

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"MASCARONS DE BORDEAUX" - vus par une classe de CM1


Je suis très belle avec mes cheveux de raisin. Je suis habillée comme une princesse. Je m'appelle l'esprit de la richesse. Je suis très partageuse. J'apporte l'abondance et la richesse. On peut me trouver cours de l'Intendance au numéro 12. Pour m'occuper, je joue aux échecs avec mon propriétaire. C'était un homme riche et il aimait les belles pierres. D'ailleurs, il s'appelait Pierre Laroche. Il était banquier à la banque de France à Bordeaux.
J'ai connu les calèches et les premières voitures. J'ai vu passer devant moi les femmes habillées en robes longues et les hommes coiffés de chapeaux dans les rues pavées. J'ai entendu et vu les bombardements des différentes guerres. Aujourd'hui, il y a trop de véhicules à essence qui polluent et me noircissent le visage. Je préférais le XVIIIe siècle qui était plus calme.



  Je suis l'esprit du vent. J'ai de drôles de cheveux tout ébouriffés et une grosse barbe. Je passe mon temps à souffler sur tout ce qui passe dans la rue.Mon premier propriétaire était un petit homme grincheux. Il était pêcheur et il partait souvent en mer. Je soufflais dans les voiles de son bateau pour le faire avancer.


Il gagnait beaucoup d'argent. Un jour, je suis parti avec lui en Egypte, nous avons mis très longtemps pour y arriver. Je préfère vivre au XXe siècle car les moyens de transport sont plus sophistiqués et plus rapides.




Bonjour, je m'appelle Diablo. J'habite place de la Bourse. J'ai mauvais caractère, je suis égoïste. Mon sourire ironique vous fait peur, mes longues moustaches vous chatouillent, mes grandes oreilles poilues entendent tout ce que vous dites sur moi et si c'est du mal, mes cornes pointues vous embrochent. Mon hobby est de rendre les gens malheureux en leur disant des méchancetés. Depuis que je suis ici, c'est à dire 214 ans, je fais ça.
Je suis le Diable.Mon premier propriétaire s'appelait Joseph Picoti. Il était banquier. Son moral était au plus bas à cause de mes méchancetés. Il était beau mais célibataire. Il avait de petites oreilles, une petite moustache, un nez pointu, une grande mâchoire avec de petites dents et des cheveux blonds. Au XVIIIe siècle, moi, Diablo, j'ai vu la Révolution. Des hommes s'entretuaient, rien que d'y penser me fait mourir de rire. C'était mon époque préférée.




  J e suis le dieu de la mer, on me reconnaît à mes écailles derrière la tête et je suis très vieux. Je ne vais pas vous dire mon âge, mais les marins et les poissons le connaissent. Le jour, je suis place de la Bourse pour me sécher, car la nuit je vais me baigner et je déclenche une tempête quand je rencontre des gens que je n'aime pas. Mon propriétaire est plus jeune que moi. Il aime la mer donc je l'aime bien. Tous les soirs, je lui fais des vagues pour qu'il surfe. Il faisait du commerce.
Pendant le XVIIIe siècle, j'assistais au commerce triangulaire. En France, c'est à Nantes et à Bordeaux qu'arrivaient le café, le tabac et le sucre. Mais avant les bateaux allaient chercher les esclaves en Afrique. Ce n'est qu'en 1848 que l'esclavage fut supprimé. A cause de cela, je préfère le XXe siècle. Malgré sa pollution, j'aime bien ce siècle car il y a eu beaucoup d'inventions, comme le sous marin, qui permettent de mieux me connaître.



  J e me présente: je suis la déesse de l'abondance, j'ai deux cornes remplies de fruits. Mes cheveux sont ornés de feuilles de laurier et ils se transforment en foulard noué autour du cou. Les gens disent que je suis bonne, car je dépose aux portes des pauvres quelques victuailles. Depuis quatre siècles, je surveille la rue pour savoir où je vais porter leurs désirs. J'habite au dessus d'une porte, au 14 de la rue Saint François. Mon premier propriétaire s'appelait Roger.
Il avait une barbichette et une petite moustache, quelques cheveux sur la tête mais ils sont tous tombés. Il était petit et bouboule. Il était assez riche, c'était un ami de la famille Péreire. Sa femme, qui s'appelait Sandrine, gardait leurs enfants. Il était acteur et travaillait au Grand Théâtre. Il était assez sévère et voulait que tout soit propre, il me lavait deux fois par mois. Il aimait sortir et aller aux fêtes de la ville, mais il ne rentrait pas très tard. Il aimait boire quelques verres de vin. Il répétait souvent son texte. Depuis le XVIIIe siècle, j'ai vu l'évolution de la ville. Tous les jours, je voyais depuis ma porte les bateaux qui venaient. Un jour, un homme riche s'est rendu au port, un gros navire est arrivé et a débarqué une centaine d'esclaves noirs, il a payé et il est parti avec eux. Heureusement, maintenant, il n'y a plus de trafiquant d'esclaves ni de bateaux dans le port. La mode des vêtements a beaucoup changé: des robes longues aux mini jupes, des ombrelles aux chapeaux, des pantalons élégants aux jeans troués... Une nouvelle mode apparaît puis s'efface peu à peu et une nouvelle arrive. Moi, je n'ai rien changé, j'ai gardé ma tête du XVIIIe siècle. Je préférais cette époque parce que les gens croyaient en notre pouvoir et prenaient soin de nous, il n'y avait pas de pollution.



  M on visage paraît gentil, mais j'ai un côté méchant parce que je suis le dieu des voleurs. J'ai un chapeau à larges bords avec des ailes, c'est un pétase ailé. Je ne suis pas très gros et j'ai beaucoup de talents, je suis habile et rusé. Je suis aussi le protecteur des commerçants. J'habite place de la Bourse. Je m'appelle Mercure.Mon premier propriétaire était un voleur. Il était grand et barbu. Il était grincheux mais je l'aimais bien car il sortait très tard dans la nuit pour aller piller les maisons.
Depuis le XVIIIe siècle, j'ai vu évoluer les moyens de transport. Les calèches tirées par des chevaux ont été remplacées par les voitures. Elles font beaucoup de bruit. Je prends leur pollution sur la tête et je suis tout sale. J'ai vu les bateaux qui arrivaient au port et le commerce qu'on y faisait. Maintenant, il n'y a plus que des paquebots qui débarquent des touristes étrangers. Je préférais le XVIIIe siècle parce qu'il y avait moins de bruit et au moins, je pouvais discuter avec mes voisins mascarons.



Et pour une vision à la fois 18e et 21e s. de Bordeaux, voici le lien vers l'office de tourisme : http://www.bordeaux-tourisme.com/

Publié dans REGIONS FRANCAISES

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