Paris/ Promenade un jour... d'hiver ( jardin des Tuileries et Galeries Lafayette du boulevard Haussmann)

Jardin des Tuileries/ 

Dans le parc solitaire et glacé les mouettes crient, les pigeons tournent à la recherche de la moindre miette, des silhouettes passent rapidement sous les arbres...

Tout le monde paraissait gelé et l'air paraissait ouaté.

C'était en décembre dernier et le printemps paraissait très loin.

  

  L'un des bassins du jardin autour duquel les enfants font évoluer de petits voiliers au printemps et en été

( photo personnelle, comme les photos suivantes )

Au loin, on aperçoit la silhouette du Louvre.

D 'ici, la fameuse pyramide inversée est trop loin pour qu'on la voit sur la photo.

 Tous les plaisirs ou presque en un seul lieu. Le musée du Louvre a aussi une aile réservée au musée des Arts décoratifs. Et puis une grande et belle galerie souterraine, avec ses boutiques, ses cafés, son petit bureau de poste attire le public quel que soit les intempéries.

A l'autre bout du jardin, on débouche sur la place de la Concorde et sa grande roue

Dans le jardin... ormes, tilleuls, marronniers, statues "antiques" ou modernes, kiosques de cafés, manège pour enfants... Un vrai plaisir de s'y promener, en toutes saisons, même sans s'y attarder.

  

Le jardin des Tuileries a été créé en 1664 par Le Nôtre. Il est je crois considéré comme le plus ancien des jardins publics parisiens.

Au fait, savez-vous pourquoi ce nom des Tulieries ?... Tout simplement parce qu'une fabrique  de tuiles se tenais là depuis le 12ème siècle.

Derrière la Grande Roue, on aperçoit la silhouette de l'obélisque de Louxor, offerte par l'' Egypte en 1833 ( si, regardez bien ! )

 

  Place de la Concorde 

( suite de la promenade vers les champs-élysées )

   Aménagée en 1772 par l'architecte Gabriel, cette place ( si animée  et si centrale ) était jusque-là un vaste endroit marécageux.

Place sinistre sous la Révolution, mais baptisée place de la Concorde dès 1795.

Les grandes fontaines centrales copient celles de la place Saint-Pierre de Rome.

L'église de la Madeleine n'est pas loin ( on aperçoit, un peu, son fronton ). L'église, très belle, domine la rue royale du haut de ses marches de pierre. Un peu solennelle, elle a cependant à ses pieds un petit marché aux fleurs et un kiosque excellent pour s'offir à moindre prix une soirée au théâtre... (  mais le quartier de la Madeleine, c'est aussi ses boutiques de luxes bien implantées, comme Fauchon ).

Huit statues, tout autour de la place mettent des villes françaises à l'honneur ( Lyon, Marseille, Rouen, Bordeaux, Strasbourg, Lille, Brest et Nantes ).

Des bancs publics un peu à l'écart de la l'agitation de la place de la Concorde et des champs-Elysées. tout proches...  La neige était tombée.

Musée du Petit Palais, qui fait face au Grand Palais avec sa grande verrière. Souvenir de l'exposition universelle de 1900. 

  La statue de Churchill veille...

A l'autre bout des Champs, l' Arc de triomphe ( de jour ),

au mileu de la place de l' Etoile...

Ruissellement de lumières sur les Champs-Elysées, la nuit venue 

 

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Dans la même journée, à l'époque si animée de Noël, j'ai pris plaisir à faire une grande boucle jusqu'au boulevard Haussmann pas si loin à pied. Objectif : redécouvrir la coupole des Galeries Lafayette et profiter des vitrines de Noël du magasin.

Au 5ème étage des Galeries,  je me suis arrêtée quelques instants au rayon librairie. De longues tables y courent le long de grandes baies vitrées :  

Dehors, le ciel est décidément bas et plombé et de grosses gouttes de pluie sont tombées par intermittence. On aperçoit le toit de l'Opéra Garnier ...

  De l'autre côté, c'est le bâtiment de la Gare Saint-Lazare...

 

Et toujours  les toits de Paris... ( au loin, vers la gauche, si vous avez un oeil très exercé  vous reconnaissez certainement le Sacré-Coeur qui domine Paris du haut de la Butte Montmartre...  Si, regardez bien ! ).   

Dehors le temps est décidément très hivernal, mais dans le magasin c'est un ballet de lumières.

On a tous découvert grâce à Zola l'univers d'un magasin parisien au 19ème siècle. Son "Bonheur des Dames" est est un temple dédié  à la femme - avec son déferlement de marchandises, mais aussi son petit salon de lecture... Tout est mis en oeuvre pour happer, désorienter, "ravir" la cliente !

Ici, les Galeries Lafayette donc, créées en 1894.  On est dans l'ambiance !

 La très belle verrière "byzantine"...

  

Balustres, encorbellements à chaque étage... Vrai petit  air de théâtre, non ?

 

  Boulevard Haussmmann - Jeu de mise en scène et de reflets dans une des vitrines.

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Par curiosité, voiici un rappel de quelques dates de création des grands magasins ( certains ont disparu ) :

 - 1852/ Aristide Boucicaut prend les rênes du Bon Marché*, à l'angle de la rue du Bac,

- 1864/ ouverture du magasin du Printemps ( boulevard Haussmmann ),

- 1865/ création du Louvre*,

- 1866/ La Belle Jardinière ouvre à son tour,

- 1869/ Ernest Cognacq et Louise Jay ouvrent la Samaritaine, près du Pont Neuf.

- 1894/ ouverture des Galeries Lafayette...

** Ces deux magasins avaient permis à Zola de réunir véritable mine d'informations sur la vie des grands magasins à son époque.  Si le Louvre l'avait inspiré pour son atmosphère particulièrement raffinée et féminine paraît-il, Zola avait étudié avec une particulière minutie le Bon Marché  pour ses procédés commerciaux alors si modernes.

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Encore deux dates ?

En 1912, Héléna Rubinstein ( dont on a pas mal parlé dans les médias récemment ) créait son fameux Salon de beauté...

"1914/ 1918"  allait définitivement sceller l'arrivée du  XXème siècle...

Bonne promenade j'espère et... bon dimanche à tous