Paris, ville-capitale/ Evocation en quelques mots + quelques jolis liens
Plongeons dans le Paris d'Autrefois...
Paris, fin du 17ème siècle /
Tout le monde vit encore aux chandelles !
Et ce n'est guère mieux au 18ème siècle...
Paris reste "prisonnière de la nuit, du crépuscule à l'aube". Du reste, surpeuplée, la ville paraît à l'étroit dans ses ruelles moyenâgeuses, nauséabondes et sans beaucoup de perspectives.
Ah... nous voici un siècle plus tard... Enfin les réverbères à huile font leur apparition ! Mais la ville lumière est loin, très loin.
Bruyante, étroite, assez malodorante la capitale n'est pas franchement un lieu de promenade, même si dès 1786 est apparu le premier * des fameux "passages couverts" (qui allaient devenir pour les Parisiens de vrais lieux de vie, à l'abri des nuisances de la rue, du bruit et des intempéries)
* aux abords du Palais Royal, Colette allait y vivre
(de 1926 à 1930 et de 1938 à la fin de sa vie)
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Début du XIXème siècle
Paris dénombre une cinquantaine de ces fameux passages
(avant leur déclin, qui sera amené par le développement des grands magasins et l'avènement de la ville "haussmannienne").
Malgré tout, il reste encore une douzaine de ces passages… que les Parisiens et les touristes du XXIème siècle découvrent toujours avec le même plaisir : trésors des librairies, vitrines gourmandes, cafés et accès vers des lieux de spectacle ou des musés réputés (musée Grévin...)
La nuit venue, les grilles se referment doucement mais sûrement sur ces lieux qui redeviennent privés pour leurs habitants, dont on ne soupçonne pas toujours l'existence… Lieux pleins de charme insolite !
En 1840, avènement du train /
Paris double sa population (la ville grouille désormais de plus de 1 Million d'habitants). La circulation des piétons, des carrioles à cheval et autres attelages est plus que jamais... inextricable.
Et que dire des "eaux usées" qui continuent, en ce milieu du XIXème siècle, d'éclabousser les malheureux passants !
La langue française conserve d'ailleurs de cette époque une expression très imagée, le "haut du pavé".
En fait, c'est Montaigne qui aurait été le premier, dès le 16ème siècle, à utiliser cette expression
Pourquoi une telle expression ? Mais parce que pendant longtemps les rues, loin d’être planes comme aujourd’hui, étaient inclinées en pente douce vers le milieu de la chaussée. Il faut imaginer des rues incurvées vers le milieu avec, par voie de conséquence, une sorte de ruisseau qui se formait au milieu de la chaussée.
Ruisseau où coulait une eau fangeuse dans laquelle – à défaut de poubelle – les passants jetaient leurs détritus...
Les piétons d’autrefois en venaient évidemment parfois aux mains pour n'avoir pas à marcher dans cet espèce d’égoût. Comme on les comprend !
Et lorsque les trottoirs furent créés (vers 1825), on conserva l'habitude de distinguer le "haut du pavé"... du "bas du pavé".
En 1832 et 1849.../
Deux grandes épidémies de choléra ravagent la population parisienne liées au problème de traitement des eaux et, plus globalement, au problème de salubrité publique.
Politiquement l'époque et Paris sont agités. Les émeutes éclatent, on monte des barricades dans les ruelles moyenâgeuses, obscures et tortueuses .
Jetons vite un coup d'oeil dans les immeubles d’habitation...
L’eau courante est rare. Les porteurs d’eau ne le savent pas, mais, encore nombreux alors, ils vont disparaître (comme tant d'autres petits métiers) avec l’avènement de la ville haussmanienne...
Les époques se succèdent...
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1848...
Louis Napoléon devient le premier Président de la République
1851...
Louis Napoléon réalise son coup d ‘état.
Le peuple de Paris se révolte... mais Louis Napoléon devient Napoléon III. C’est l'avènement du Second Empire et avec lui, la disparition du Paris d'Autrefois
1870...
On entend les bottes des Prussiens aux portes de Paris !
La capitale est assiégée, affamée...
De la défaite face aux Prussiens découleront les deux grandes guerres du XXe siècle.
Mais ceci est une autre "histoire".
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Les travaux d’Haussmann/
Sous le Second-Empire Paris, ville moyenâgeuse, va disparaître dans l'épaisse poussière et le bruit des gravats qui raisonnèrent inlassablement de jour comme de nuit pendant près de 18 ans
Influencée par l’éclat de Londres, sa voisine anglaise (qui avait été ravagée en 1666 par un incendie dévastateur),
les soucis de salubrité publique
et, en sous-main,
la crainte des révoltes populaires menées au sommet des barricades,
...la révolution architecturale menée par Haussmann, Préfet de la Seine de 1853 à 1870 sera réalisée méthodiquement :
- 100 000 arbres plantés,
- 416 kms d'égoûts enterrés,
- aqueducs et réservoir d'eau structurés,
- larges trottoirs créés,
- beaux immeubles,
- larges perspectives,
- création de vastes espaces de verdure /
Bois de Boulogne, à l'Ouest de Paris
Bois de Vincennes, à l' Est
Parc Monceau (à l’ouest)
Parc Montsouris (au sud)
Parc des Buttes Chaumont (au nord-est)...
qui visaient à donner aux Parisiens le goût et le plaisir des promenades paisibles et tranquilles…
Parmi les détracteurs de Haussmann on trouve
Garnier,
l'architecte de l'Opéra
("vrai petit bijou du Second Empire"qui sera achevé en 1875).
Garnier qui, en 1885, déclara avec force : " Nous refusons que l'ennui domine notre saine et nouvelle ville. Nous voulons des vues originales, incompatibles avec l'excessif et odieux usage de la ligne droite"... (sic)
Critiquée par ceux-ci ou admirée par ceux-là... la ville de Paris, avec Haussmann, allait bel et bien... devenir une capitale admirée, sécurisée et moderne
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Différentes sources dont /
"Promenades dans le Paris disparu", de Léonard Pitt, photographe américain amoureux de notre belle capitale. Pour un voyage dans le temps...
http://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_de_Paris
Passages parisiens /
* http://www.youtube.com/watch?v=3EIODybfDTo
* http://www.passagesetgaleries.org/
*http://www.parisinconnu.com/passages/passages-couverts-paris-passage-jouffroy-1.html
Haussmann /
Il affirmait que " l'architecture n'était rien d'autre de l'administration" ! http://fr.wikipedia.org/wiki/Transformations_de_Paris_sous_le_Second_Empire
Les frères Caillebotte/
L'un était peintre impressionniste, l'autre photographe, au XIXe siècle. Deux arts, deux techniques, deux regards différents et complémentaires
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Les réverbères, une invention parisienne !
Jusqu'à pas si longtemps, les Parisiens, dès la nuit tombée, étaient plongés dans une obscurité quasi-totale. Il a fallu attendre le XVIIe siècle pour que le premier système d'éclairage pu...
https://www.pariszigzag.fr/secret/histoire-insolite-paris/les-reverberes-une-invention-parisienne
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Le Siège de Paris. Journal d'un Parisien 1870-1871 - napoleon.org
Paru en 1871, ce journal est celui d'un Parisien dont on ignore tout mais qui laisse avec ce témoignage l'image d'un homme cultivé, bien informé. Il décrit avec justesse et rigueur la montée e...
https://www.napoleon.org/magazine/livres/le-siege-de-paris-journal-dun-parisien-1870-1871/
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Un survol au dessus de Paris au Moyen Age en suivant deux hirondelles. Cette reconstitution en 3D montre l'aspect de Paris au terme du Moyen-Age avant que les grandes transformations urbaines de la