Les oiseaux en hiver : "les nourrir augmente leurs chances de survie" ( recommandations de la Fondation Assistance aux Animaux ) + site oiseaux en ville + site le sanctuaire des hérissons
"Extrait : magazine La Voix des Bêtes"
Par grand froid, le métabolisme de nos amis à plumes exige beaucoup plus d'énergie pour pouvoir résister aux basses températures. Les nourrir augmente donc leur chance de survie.
Quelques conseils pour agir au mieux en attendant le retour des beaux jours... :
QUAND LES NOURRIR ?
Dès les premières gelées, car ils n'ont plus accès à leur nourriture habituelle, composée pour l'essentiel et selon les espèces, d'insectes et de graines.
En mars, diminuer progressivement les rations et la fréquence.
En mai, grand temps de fermer le "restau du ciel"
QUE DONNER ?
Graines, fruits, graisse...
Les moineaux aiment l'avoine et le millet, les mésanges les grosses graines de pastèque, de potiron, les merles les fruits ( pommes... )
etc.
Lorsque le froid est intense, les boules de saindoux et de graines sont vraiment les bienvenues ( ATTENTION : pain sec et aliments salés sont à éviter car ils risquent de provoquer des troubles digestifs graves ).
DOIT-ON LEUR FOURNIR A BOIRE ?
Oui, en été, mais aussi l'hiver car les oiseaux n'ont plus accès à l'eau ( gelée ) et peuvent se déshydrater.
Leur donner de l'eau tiède plusieurs fois par jour ( ATTENTION : ne surtout pas y rajouter de l'antigel. Cela leur serait fatal !! ).
CHOIX ET INSTALLATION DE MANGEOIRES SI VOUS EN AVEZ LA POSSIBILITE
Il en existe de toutes sortes dans le commerce ( environ 12 euros ? ). Mais une simple planchette peut faire l'affaire.
L'essentiel : que ces postes de ravitaillement soient à l'abri des vents dominants et des fortes pluies ( ou neiges ! ). Et hors de portée des prédateurs ( notamment les chats ).
L'approvisionnement est à prévoir en petites quantités, plusieurs fois pas jour ( au moins 1 ou 2 fois ).
Des mangeoires-silos permettent cependant de stocker davantage de nourriture et fonctionnent en distribution automatique.
Important : que la nourriture soit toujours sèche.
Nettoyer souvent les mangeoires afin d'éviter les épidémies.
Ne pas laisser traîner trop lontemps les aliments non mangés, surtout en cas de redoux, ils pourraient être dangereux pour la santé des oiseaux.
Même si on n'a pas de jardin, penser aux oiseaux, notamment des villes ( mais bien sûr veiller à ne pas leur nuire en donnant ostensiblement et en quantité, ou trop près des habitations... ).
Des graines peuvent être vendues, mélangées, en grandes surfaces, spéciales "oiseaux du ciel" : "lorsque le sol est gelé ou recouvert de neige, nous les oiseaux sommes privés de toute nourriture, que nous soyons petits ou plus gros. Alors, protéines, matières grasses... nous apportent des calories nécessaires pour mieux supporter et passer l'hiver".
En hiver, le monde animal vit au ralenti. Pour économiser leur énergie, certains jouent l'inertie, d'autres le grand sommeil.
Ces phases de torpeur sont, curieusement, entrecoupées de brefs réveils, histoire de se dérouiller les pattes, voire pour certains ( comme les écureuils ) de prendre un peu de nourriture emmagasinée dans leurs cachettes.
La température du corps, qui peut descendre jusqu'à 5° remonte alors à 37°. Grandes consommatrices d énergie, ces remises en route ne doivent pas se produire trop souvent sous peine de brûler rapidement les réserves et de mettre en péril la survie ( valables en ville, comme à la campagne... ou en montagne... ).
Alors si vous découvrez par hasard , en l'occurence un petit vertébré plongé dans les bras de morphée, laissez-le en paix.
Dans le jardin, évitez autant que possible de faire place nette. Les grosses pierres, les vieux murs, les bois morts... sont autant de "refuges".
Le hérisson (* ) lui, affectionne par exemple les feuilles mortes. Avant de les brûler il faudra toujours vérifier qu'aucun d'entre eux ne se trouve en-dessous.
Les greniers, les granges... quel paradis notamment pour les chauve-souris ou les papillons ! Laisser une lucarne ouverte pour que, le moment venu, ils puissent sortir, sinon ils pourraient mourir d'épuisement.
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