HARCELEMENT MORAL/ Stéphane Tagliavacca ( retour sur - ) & typologie de dirigeants à risques
Pour un cas ( et quelques autres ) reconnus par la justice... combien d'autres cas non reconnus.
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Typologies de dirigeants à risques /
Les mesquins : ils préfèrent n'avoir pas à supporter le coût d'un licenciement,
Les lâches : ils évitent d'aborder de front les problèmes d'encadrement,
les chasseurs de coût ( les cost killers ) : ils sont rémunérés pour effectuer leur sale travail,
Les autoritaires : ils hurlent, cravachent... sans aucune considération pour les gens qui travaillent avec eux,
Les allergiques : aux représentants du personnel, etc,
Les pervers : plus rares. Les plus dangereux aussi. Ils ne lâcheront jamais. Une seule chose leur fait peur : que l'histoire éclate au grand jour.
Ceux-là cherchent à instaurer une relation basée sur la domination et la soumission. De grands malades.
Enfin, il y a ces dirigeants qui se croient au-dessus des lois : issus parfois d'écoles prestigieuses, ils pensent pouvoir imposer leur diktats au mépris des principes de dignité et de la santé de leurs collaborateurs sur ( voire hors là aussi... ) du lieu de travail.
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Dans tous les cas de figure, une personne harcelée ( moralement et/ ou sexuellement ) n'est en aucun cas responsable. Car il ne s'agit pas ( jamais ) d'une dispute qui aurait dégénérée ) mais bien d'un système d''emprise, de disqualification et de meurtre ( je pèse mes mots ) professionnel, familial, voire physique ( tout est fait pour que la personne en arrive au suicide - le savoir constitue une forme de "bouclier").
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"Plus vous avez de conscience profesionnelle, plus vous êtes susceptibles d'être harcelé(e) par un pervers narcissique ( hiérarchie, ou collègue protégé(e) par la hiérarchie".
" Au lieu de parler "médiation", on devrait au contraire intedire tout contact entre les deux parties, harceleur et harcelé(e)".
" Toutes les tentatives pour arranger la situation sont restées vaines ?! L'urgence devient de se soustraire à cette situation inacceptable".