Lucile PEYTAVIN, historienne/ "Une masculinité toxique coûte 95 milliards d'euros par an à la société toute entière - Enjeux à l'échelle internationale (Essai qui vient de sortir - lien FNAC ci-dessous)

Publié le par Passionsetbilletsactu

"Je ne m’attaque pas aux hommes dans cet essai mais à l'éducation"

"Je ne m’attaque pas aux hommes dans cet essai mais à l'éducation"

8 mars 2021 - Journée de la Femme

"Coup d'oeil" pour le moins inattendu et, comme souvent,  édifiant -

Ainsi, on estime à 95 milliards d'euros le coût - à la fois humain et financier - d'une contre-éducation ( toxique et non élévatrice)  à " la masculinité",

avec ses modèles et ses valeurs

 

 Si les hommes se comportaient comme les femmes (celles qui sont bien sur leur axe et dans leur tête !)  voilà quelques-uns des apports (faramineux, énormes) pour la société /

 

Moins 83% d'infractions pénales dans une année...

 

Réalisation du plan de relance de 100 milliards d'euros annoncé par le Gouvernement  &  financé en  un an seulement...

 

Moins 50% de comportements asociaux...

 

Moins 83% d'infractions pénales...

 

Economie de 7 milliards pour le budget de la Justice

(qui représente un total de 9 milliards)...

 

"Quel est le coût de la prise en charge physique et/ou psychologique d’une éventuelle victime ? Les pertes de productivité ? Les répercussions d’un sentiment d’insécurité sur les secteurs économiques les plus divers (comme le tourisme) ? Ces questionnements sont le fondement de cet essai"

 

"Lorsque j’ai parlé de mon projet aux hommes de mon entourage, certains se sont sentis visés. Je vais le dire très clairement : je ne m’attaque pas aux hommes dans cet essai mais à cette éducation qui valorise et perpétue les valeurs viriles de force, de résistance à la douleur, au détriment des sentiments, de l’empathie... On ne naît pas violent, il n’existe pas de prédisposition génétique à cela, on le devient. Ce sont des schémas culturels, plus ou moins conscients, qui poussent à une éducation différenciée entre filles et garçons et entraînent ces derniers vers des comportements dangereux, voire violents. Ces comportements ont des conséquences sur le bien commun. Il est temps d’en prendre conscience »

 


 
Lucile PEYTAVIN, historienne/ "Une masculinité toxique coûte 95 milliards d'euros par an à la société toute entière - Enjeux à l'échelle internationale (Essai qui vient de sortir - lien FNAC ci-dessous)

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