7/ "Mabrouk, chien d'une vie"/ L'accès aux plages de Saint Tropez - Trente Millions d'Amis "la plus grande émission littéraire" - Scandaleuses "expérimentations sur les animaux (et non anesthésiés) & solutions" - Place des animaux dans la ville- Scandaleuse interdictions dans les maisons de retraite et répercussions - les zoos - Devoirs des êtres humains (à suivr

Publié le par Passionsetbilletsactu

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Extraits du livre de Jean-Pierre Hutin/

Le gendarme de Saint-Tropez... Nous l'avons rencontré Mabrouk et moi. Ce gendarme promenait deux petits chiens, avec qui Mabrouk s'est lié d'amitié. Dans son interview il a expliqué que la gente canine était bien accueillie dans la ville, où on lui permettait l'accès aux plages, ce qui n'est hélas pas le cas partout.

Je voulais faire prendre conscience aux municipalités qui ne faisaient pas preuve de la même tolérance, qu'elles avaient bien tort, car les nuisances à redouter sont minimes, en comparaison du bonheur que l'on peut procurer aux chiens et à leurs maîtres.

- Trente Millions d'amis -

Dès la première émission, le succès fut immédiat. Enfin la télévision s'intéressait aux amis des animaux ! (...) L'originalité de Trente Millions d'Amis, c'est sa démarche pour aborder les relations homme-animal. Emission sur les animaux, oui, mais surtout émission sur les êtres humains, leur attitude, leur pensée. François Nourrissier affirmait : "C'est la plus importante émission littéraire de la télévision puisque tous les grands écrivains s'y produisent".

Il n'est plus possible d'admettre que l'on fasse des expériences sur des animaux (et non anesthésiés), que les laboratoires puissent acquérir des chiens et des chats sans se soucier de leur provenance, alors qu'il s'agit souvent d'animaux volés (...) La solution sans doute  sera de remplacer l'expérimentation animale par des tests sur des cultures cellulaires ou sur des appareils de laboratoire sophistiqués (...) mais le monde scientifique, par méfiance et goût du secret, répugne à rendre des comptes et à faire la transparence sur ses activités.

Les chats errants constituent un faux problème, typique de la mauvaise foi des ennemis des animaux, alors que ces braves matous ne font de mal à personne (...)

Nourrir les chats errants n'est pas suffisant, il faut aussi les protéger et veiller à ce qu'ils bénéficient d'un statut dans la cité. C'est à cette tâche que s'est attelée l"L'école du Chat" à Paris et en province. Toutes les personnes qui se dévouent à la cause animale ne sont pas, loin s'en faut, des marginaux.

Ce sont souvent les conditions de vie imposées par le monde moderne qui nous conduisent à rechercher la présence de l'animal à nos côtés. Dans cet univers de bitume et de béton (...) Les avoir sous nos yeux dissipe une crainte confuse que nous restions la dernière espèce vivante sur terre.

Je trouve particulièrement odieux qu'on interdise aux gens âgés d'emmener leur compagnon dans leur maison de retraite. Les nuisances sont elle si grandes ? L'administration sait elle qu'en agissant ainsi elle opère une véritable mutilation morale ? Et se soucie-t-elle de l'animal abandonné, lui aussi promis à la mort ou à une séparation déchirante ? Il faudra lutter, et lutter encore, pour que soient vaincues ces rigidités bureaucratiques.

Autre fait scandaleux : les conditions de vie dans certains zoos. Notre sensibilité nouvelle ne devrait plus tolérer des conditions d'incarcération qui conduisent certains de leurs pensionnaires au déséquilibre psychique, à l'automutilation, ou à la folie. L'avenir est sans doute aux parcs naturels ou aux grandes réserves (...)

Les hommes, "espèce supérieure" doivent se rendre compte qu'ils n'ont pas un droit de vie et de mort sur les animaux, mais au contraire le devoir de protéger (...)

A suivre 

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