Animaux et devoir d'ingérence...

Publié le par passions et actu

( Source/ La Voix des Bêtes, magazine de la Fondation Assistance aux Animaux )

 

" Ni complices, ni délateurs, nous sommes tous concernés.

 

Il n'y a pas que les abandons. Il y a aussi les chiens quotidiennement battus, les chats maltraités tous les jours, l'animal que son tortionnaire affame régulèrement pour le plaisir.

Lorsqu'on est témoin ( voisin... )  d'un tel acte, il faut intervenir au plus vite.

  

L'ingérence ? Plus qu'un droit... un devoir !

 

(... ) On s'en doutait un peu, mais on passait son chemin. Et puis un jour, la réalité encore un peu plus violente nous met face à nos responsabilités : le voisin martyrise son chien ( son chat, ... ).

Agir alors avec bon sens. Tout d'abord, essayer de faire entendre raison au maître indigne.

Ne relâchez surtout pas votre vigilance. Malheureusement, il n'est pas pire sourd que celui qui ne veut pas entendre.

 

Dans une 2ème étape, il faudra alors vous adresser aux autorités compétentes. Car vous avez la loi pour vous ! Si le propriétaire vous rétorque que ce qu'il fait à son animal  ne vous regarde pas, répondez lui que la loi au contraire punit ses agissements ( amendes, emprisonnement ... ).

Sévices, coups, tortures, absence de soins, et abandon sont répréhensibles !

  

Rien ne sert de tarder pour alerter les autorités de justice : ne laissez pas au voisin le temps de se débarrasser de l'animal.

De plus, certains mauvais traitements peuvent avoir des conséquences irrémédiables  sur la santé du malheureux.

 

Vous pouvez vous adresser directement aux services de police : signalez les faits constatés au commissariat de police, ou à la gendarmerie.  Cette démarche doit donner lieu à une enquête, avant transmission au Procureur de la République. C'est de son ressort que dépend ensuite la poursuite ou non de l'auteur des mauvais traitements.

  

Certains services de police sont très efficaces, d'autres ne montrent pas toujours un enthousiasme débordant pour traiter ce genre d'affaires ( pour ne pas dire qu'il éludent carrément le problème ).

Si c'est malheureusement le cas, n'hésitez pas : adressez vous directement au Procureur de la République du tribunal de grande instance de la ville où se sont déroulés les faits.

Dans votre lettre, mentionnez très exactement les faits, avec les dates et le lieu, sans oublier les coordonnées de l' auteur des exactions, ainsi que vos coordonnées.

Rassemblez les témoignages écrits de ceux qui ont effectivement assisté au délit.

Nul besoin d'écrire des pages, mais n'omettez rien : soyez clair, concis et précis.

 

Autre recours possible : les associations de protection animale. Elles ont un poids plus important que le simple particulier et servent souvent d'intermédiaire entre la personne qui a constaté les mauvais traitements et les services de police.

En outre, elles ont l'habitude de ce genre d'affaire. La Fondation Assistance aux Animaux a ainsi un réseau d'enquêteurs dans toute la France, des bénévoles prêts à mener leur propre enquête et à ajouter leur rapport sur le bureau des services de police et de justice.

La Fondation, reconnue d'utilité publique peut elle aussi porter plainte pour se constituer partie civile auprès du Procureur de la République et ainsi avoir accès au dossier et intervenir si procès il y a lieu.

 

La Fondation dispose de moyens de pressions et d'action dont vous ne devez pas vous priver : par une expérience irremplaçable, les conseils juridiques de son avocat, elle sait mieux que quiconque ( particulier) comment procéder dans des cas souvent difficiles.

(... ) La protection animale est du devoir de chacun et vous n'êtes pas tout seul !"

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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